Titre : Un fichu caractère. - Renault 11 Turbo
Signature : Publicis
Année : 1985
Description : Lorsque Renault dévoile la R11 Turbo, la marque cherche à renforcer l’image d’un modèle jusque-là discret. Plus nerveuse, plus directe, cette version sportive s’adresse à une clientèle en quête de caractère, dans un segment en pleine évolution. Compacte et légère, la R11 Turbo s’inscrit dans cette volonté des constructeurs français de proposer des alternatives crédibles aux sportives étrangères, sans renier leur identité.
Pour l’accompagner, Renault confie à Publicis une publicité qui prend le contrepied du réalisme. La voiture n’est pas filmée comme un objet que l’on contemple ou que l’on teste. Elle agit. Dès son apparition, le décor réagit. Ce n’est pas elle qui traverse le monde : c’est le monde qui s’anime sous son effet.
Le parti pris visuel reste ancré dans des lieux ordinaires, mais traités comme un théâtre mécanique. Les éléments du décor s’inclinent, vibrent, se déforment, comme mus par une force invisible. Pas de magie, ni de science-fiction, mais un surréalisme tangible, où chaque réaction semble physique, presque plausible.
La mise en scène alterne les plans sur la voiture et sur ce qu’elle déclenche, dans une chorégraphie précise. Le tout est porté par une voix off qui ne décrit rien, mais ponctue l’image de phrases sèches, proches de slogans print. Des mots qui prolongent le geste sans l’expliquer. Une manière subtile de positionner la R11 Turbo comme un moteur d’action, dont la puissance transforme silencieusement le réel.
Pour l’accompagner, Renault confie à Publicis une publicité qui prend le contrepied du réalisme. La voiture n’est pas filmée comme un objet que l’on contemple ou que l’on teste. Elle agit. Dès son apparition, le décor réagit. Ce n’est pas elle qui traverse le monde : c’est le monde qui s’anime sous son effet.
Le parti pris visuel reste ancré dans des lieux ordinaires, mais traités comme un théâtre mécanique. Les éléments du décor s’inclinent, vibrent, se déforment, comme mus par une force invisible. Pas de magie, ni de science-fiction, mais un surréalisme tangible, où chaque réaction semble physique, presque plausible.
La mise en scène alterne les plans sur la voiture et sur ce qu’elle déclenche, dans une chorégraphie précise. Le tout est porté par une voix off qui ne décrit rien, mais ponctue l’image de phrases sèches, proches de slogans print. Des mots qui prolongent le geste sans l’expliquer. Une manière subtile de positionner la R11 Turbo comme un moteur d’action, dont la puissance transforme silencieusement le réel.
