
Titre : "Moi, je.". - Citroën CX
Signature : Roux. Séguéla. Cayzac. Goudard
Année : 1980
Description : La Citroën CX s’impose comme l’héritière de la DS, pensée pour conjuguer confort, modernité et statut. Avec son profil fuselé et ses lignes aérodynamiques, elle traduit la volonté de la marque d’affirmer une identité technologique. La déclinaison Reflex vise plus largement une clientèle en quête d’une grande berline statutaire, mais accessible.
C’est précisément ce positionnement que traduit sa campagne publicitaire. L’affiche présente la CX en trois-quarts avant, traitée comme une véritable icône. La composition repose sur une économie de moyens : fond blanc, typographie noire monumentale et un seul objet central. Le slogan « Moi, je. » occupe tout l’espace supérieur, imposant un ton volontairement affirmé et presque provocateur. Cet égocentrisme assumé reflète l’individualisme d’une époque où l’automobile reste symbole de réussite. La photographie accentue le caractère statutaire du modèle : la contre-plongée souligne le capot allongé et la fluidité du profil, tandis que les reflets chromés suggèrent prestige sans ostentation.
Le texte en bas de l’affiche agit comme un manifeste. Écrit à la première personne, il déroule une série d’exigences : silence, confort, puissance, sécurité, en répétant le mot « obligé », avant de rejeter le prix d’une voiture de luxe. Ce ton direct et sans détour installe la CX Reflex comme une alternative crédible aux berlines haut de gamme. La force de cette campagne réside dans sa radicalité visuelle et verbale : un slogan court, une image épurée, un discours clair. Une seconde version, « Moi, je veux tout. », accompagne la CX Diesel en insistant sur l’économie de carburant, mais l’impact majeur reste lié à la Reflex. Plus radicale, plus iconique, elle condense en une seule image l’idée d’accessibilité sans compromis.
C’est précisément ce positionnement que traduit sa campagne publicitaire. L’affiche présente la CX en trois-quarts avant, traitée comme une véritable icône. La composition repose sur une économie de moyens : fond blanc, typographie noire monumentale et un seul objet central. Le slogan « Moi, je. » occupe tout l’espace supérieur, imposant un ton volontairement affirmé et presque provocateur. Cet égocentrisme assumé reflète l’individualisme d’une époque où l’automobile reste symbole de réussite. La photographie accentue le caractère statutaire du modèle : la contre-plongée souligne le capot allongé et la fluidité du profil, tandis que les reflets chromés suggèrent prestige sans ostentation.
Le texte en bas de l’affiche agit comme un manifeste. Écrit à la première personne, il déroule une série d’exigences : silence, confort, puissance, sécurité, en répétant le mot « obligé », avant de rejeter le prix d’une voiture de luxe. Ce ton direct et sans détour installe la CX Reflex comme une alternative crédible aux berlines haut de gamme. La force de cette campagne réside dans sa radicalité visuelle et verbale : un slogan court, une image épurée, un discours clair. Une seconde version, « Moi, je veux tout. », accompagne la CX Diesel en insistant sur l’économie de carburant, mais l’impact majeur reste lié à la Reflex. Plus radicale, plus iconique, elle condense en une seule image l’idée d’accessibilité sans compromis.
